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Étude de la qualité de l'air
Allée MacAleese, Moncton (N.-B.)

Polluants atmosphériques mesurés

Les polluants atmosphériques suivants sont mesurés en continu par l'unité mobile de surveillance de la qualité de l'air du ministère de l'Environnement dans les environs de l'allée MacAleese. Toutes les heures, les résultats sont transmis en format électronique à Fredericton. Les résultats sont transmis sous forme de moyennes horaires et journalières, puis sont comparés aux objectifs de qualité de l'air nationaux ou provinciaux.

Le dioxyde de soufre (SO2), mesuré en parties par milliard (ppb), est émis lorsque des combustibles fossiles contenant du soufre sont brûlés.

Le dioxyde d'azote (NO2), mesuré en ppb, est émis lorsque l'azote, principalement présent dans l'air, est combiné à l'oxygène au cours de la combustion de carburant. Les véhicules à moteur et les moteurs de toute taille représentent des sources de NO2 qui s'ajoutent aux processus de combustion industriels.

Le soufre réduit total (SRT), mesuré en ppb, est un mélange de gaz odorants contenant du soufre dans sa forme réduite (sans oxygène). Le sulfure d'hydrogène (H2S) compte souvent parmi ces gaz et émet une odeur caractéristique d'œufs pourris.

L'ozone (O3), mesuré en ppb, ne se forme pas directement à partir des sources de combustion. Au lieu de cela, il se forme dans l'atmosphère en conséquence des réactions chimiques entre les oxydes d'azote et les COV (voir l'explication ci-dessous) en présence de la lumière du soleil. Il s'agit d'un des composés principaux du smog. Au Nouveau-Brunswick, les niveaux élevés constatés sont souvent associés aux vents dominants au cours des mois chauds de l'année qui transportent la pollution transfrontalière en provenance des États-Unis et d'autres régions du Canada.

Le monoxyde de carbone (CO), mesuré en parties par millions (ppm), est un gaz inodore et hautement toxique qui se forme à la suite d'une combustion incomplète ou d'une oxydation de carburants tels que le bois et l'essence.

Les particules totales en suspension (PTS), mesurées en µg/m3, se rapportent aux particules en suspension dans l'air mesurant jusqu'à environ 40 microns de diamètre, comprenant des PM2,5 et de plus grosses particules. En plus des sources citées ci-dessus pour les PM2,5, des sources supplémentaires de PTS comprennent les poussières des routes et des industries, les opérations de concassage et de transport des roches ainsi que l'agriculture. La technologie utilisée pour ces mesures est le " E-BAM ". Pour le moment, les résultats relatifs aux PTS ne sont pas accessibles en temps réel, mais peuvent être téléchargés sur le site à intervalle régulier.

Les particules fines (PM2,5), mesurées en microgrammes par mètre cube (µg/m3), consistent en des particules extrêmement fines qui peuvent être inhalées profondément dans les poumons et ainsi entraîner un certain nombre d'effets sur la santé, y compris la mortalité prématurée. Les niveaux de PM2,5 augmentent dans des conditions de fumée et de brume. Les particules mesurent jusqu'à 2,5 microns (µm) de diamètre (à titre de comparaison, le diamètre d'un cheveu humain mesure environ 70 µm) et proviennent notamment des moteurs à combustion interne, des centrales électriques, des industries, des poêles à bois et des feux de forêt. Le " BAM-1020 " est la technologie utilisée à l'heure actuelle par l'unité mobile pour mesurer les niveaux de PM2,5.

Les particules qui peuvent être inhalées (PM10), mesurées en microgrammes par mètre cube (µg/m3), sont des particules dont le diamètre peut atteindre 10 microns.  Les PM2.5 en font partie. Outre les sources qui contribuent aux PM2.5, les PM10 ont pour origine la poussière provenant des routes asphaltées ou non (poussière, particules produites par l’usure des pneus et des garnitures de freins, etc.), de la pierre concassée et d’autre matériel crustal. L’étude a recours à la technologie E-BAM pour mesurer les PM10.

Les polluants atmosphériques supplémentaires mesurés périodiquement sont décrits ci-dessous. Étant donné que les échantillons prélevés requièrent une analyse en laboratoire, les résultats ne sont pas disponibles avant plusieurs mois.

Les composés organiques volatils (COV) sont des composés chimiques organiques qui se volatilisent facilement dans l'atmosphère. Les sources de ces substances comprennent les raffineries de pétrole, la distribution d'essence, l'utilisation de solvants, les véhicules à moteur, les revêtements en asphalte, les forêts et les incendies de forêt.

Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) sont des composés organiques complexes qui existent en tant que noyaux aromatiques ou cycliques au niveau moléculaire. Les sources de HAP comprennent les poêles à bois, les usines d'asphalte, les raffineries de pétrole, les feux de forêt, les fumés de barbecues et de cigarettes, les produits de préservation du bois (particulièrement en cas de combustion).

Information
arrowPolluants atmosphériques mesurés
arrowLocalisation de l'étude de surveillance de la qualité de l'air dans la région de l'allée MacAleese, Moncton, N.-B.
arrowCompte rendu de surveillance – 11 septembre 2009
arrowEffects sur la santé
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arrowdu 16 au 22 novembre 2009
arrowdu 9 au 15 septembre 2009
arrowdu 2 au 8 novembre 2009
arrowdu 26 octobre au 1 novembre 2009
arrowdu 19 au 25 octobre 2009
arrowdu 12 au 18 octobre 2009
arrowdu 5 au 11 octobre 2009
arrowdu 28 septembre au 4 octobre 2009
arrowdu 21 au 27 septembre 2009
arrowdu 14 au 20 septembre 2009
arrowdu 7 au 13 septembre 2009
arrowdu 31 août au 6 septembre 2009
arrowdu 24 au 30 août 2009
Données mensuelles
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