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Bobby  Raiche
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Biographie

Bobby Raiche est un jeune Acadien né à Pokemouche en 1990. Son enfance à la campagne a été à la fois inspirante et éprouvante. C'est à travers la lecture et l'écriture qu'il arrive à trouver sa voie. Sans le savoir, il adopte une auteure qui deviendra sa mentore, J.K. Rowling, sa source d'inspiration et son modèle de persévérance aussi.

Après chaque livre qu'il savoure à en connaître les répliques par cœur, il redouble d'ardeur pour créer son propre univers fantastique. À 10 ans, il termine son premier manuscrit complet rédigé dans ses cahiers Hilroy; il ne déposera plus jamais sa plume par la suite. Passionné des mots, l'écriture devient une source de créativité et d'évasion dont il ne peut se passer bien longtemps !

Puis viennent à sa rencontre les lectures d'adulte, du roman policier au thriller psychologique, sans oublier les incontournables suspenses. Il découvre avec une passion enivrante des personnages aussi monstrueux que fascinants. Ainsi prend forme la trame dramatique de la collection Le loup de Fardy's Land, dans lequel il se plaît à intégrer du mystère, des enquêtes complexes et du fantastique dans un décor insulaire grandiose, qui sent la mer et se transforme au gré de la lumière.

Entre chien et loup, abstenez-vous de vous promener seul sur l'île du diable, car il a la dent acérée, dit-on dans les environs.



Quelle influence le Nouveau-Brunswick a-t-il eu sur votre œuvre?

Les lieux dans mon roman sont fortement inspirés de la Péninsule acadienne, où j'ai grandi. Par ailleurs, les relations familiales qui y sont présentées reflètent très bien l'esprit de famille qui règne dans mon village.


Titre en vedette


Le loup de Fardy's Land : les liens du sang
(2015)
Extrait:

Personne ne se souciait plus d'elle, les policiers qui allaient et venaient, examinant la scène du crime, son père et sa mère éplorés qui répondaient aux questions des enquêteurs et ses amis, l'air penaud, qui écoutaient leurs parents les réprimander. Karen était invisible, elle était morte en même temps que son frère, elle restait là, comme l'héroïne vaincue d'un mauvais film, attendant qu'on l'enferme elle aussi dans ce grand étui noir.

Le meurtrier de son frère passa près d'elle, escorté par un policier et une femme à l'allure professionnelle. Il l'observa et lui dit d'un ton détaché :

- Ça fait mal, pas vrai ?


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