Carla Gunn
Catégories: Auteures (femmes) - Auteur.e.s anglophones - Romanciers - Auteur.e.s. littérature pour jeunes - Vallée de la Miramichi
Biographie
Je vis actuellement à Fredericton avec mon conjoint, mes deux fils et quatre compagnons à poils. Je suis née dans une zone rurale du chemin Boom à Miramichi (N.-B.) et j'ai obtenu mon diplôme à North and South Esk Regional High School à Sunny Corner. J'ai ensuite étudié à l'Université du Nouveau-Brunswick où j'ai obtenu un baccalauréat et une maîtrise ès arts, en psychologie. En plus de l'écriture créative et indépendante, je donne des conseils dans le domaine relatif aux problèmes dans le milieu de travail et je donne des cours de psychologie à l'Université du Nouveau-Brunswick et à St. Thomas University.
Quelle influence le Nouveau-Brunswick a-t-il eu sur votre œuvre?
J'ai grandi dans une zone rurale avec une rivière de l’autre côté de notre chemin et un champ attenant à une forêt sombre et profonde dans l'arrière-cour. Nous avions des chiens, des chats, un poney et des poules. Mes grands-parents avaient des vaches et de la volaille et étaient des fermiers biologiques (au sens propre). On retirait les coléoptères des patates à la main et on les faisait tomber dans des petites casseroles de kérosène. C'est pour cela que mon écriture, qui a tendance à être axée sur l'environnement, est évidemment très influencée par mon enfance. Je me sens plus chez moi dans la nature et moins à l'aise dans des paysages de type industriels. (Dans un centre commercial, par exemple, je me sens terriblement seule et déconnectée. Je me suis souvent demandé à quel point cette expérience est courante.) Récemment, alors que les gouvernements néo-brunswickois sont devenus de plus en plus néo-libéraux, je trouve que je suis souvent en décalage avec cette perception de la nature comme un bien de consommation devant être économiquement exploité. Cela me donne de quoi écrire et je me sens obligée de continuer d'écrire sur ce type de folie.
Quel est votre livre néo-brunswickois préféré? Pour quelle(s) raison(s)?
Je dirais Nights Below Station Street de David Adams Richards. J'ai lu ce roman quand j'avais 18 ans, et il ne m'a plus quittée depuis. La voix narrative était très forte, et je suis attirée par ce genre de romans.
Selon vous, quel est le point culminant de votre carrière jusqu'à présent?
Hmm… pas facile. Je pense que c'était le jour où j'ai reçu une boîte pleine d'exemplaires de mon roman, tout droit sortis de la presse. Les livres sont exceptionnels, ils donnent une apparence physique aux pensées, aux idées, aux émotions. Ils nous transportent d'un lieu ou d'un espace à un autre et nous y font revenir. Ils nous permettent de nous échapper de nos vies ou de les envisager de manières différentes. Ils réconfortent et gênent, apaisent et incitent. Le jour où le service de messageries m'a remis cette boîte, j'ai été vraiment frappée par le fait que mon œuvre fasse partie de cette pratique merveilleuse et vieille de plusieurs siècles qui est tant ancrée dans la culture humaine.
Prix littéraires |
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Candidate sélectionnée, Commonwealth Writers’ Prize (Canada et région des Caraïbes) dans la catégorie du meilleur premier livre. - 2009 | En reconnaissance de: Amphibian |
Subventions du Conseil des Arts du Canada | |
Subventions du Conseil des Arts du Nouveau-Brunswick |
Titre en vedette |
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Amphibian (2009) |
Extrait: Then I wondered how long humans can live without brains that work like they should. I read in a book that the reason cockroaches can live for a week without their heads is because they have brains in their bodies too. But they die after a week because they can’t eat without heads. I figure humans can live a long, long time with brains that only partly work as long as they can eat and move. I figure they’ll just keep on doing the things that make them feel good – until they finally completely destroy the planet. |
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Source(s): Auteure.