Denise Paquette
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Source: Author / auteure
Biographie
Née à Montréal, Denise Paquette habite au Nouveau-Brunswick depuis 1974. Diplômée en littérature de l'Université de Moncton, elle a été professeure de français, chercheuse en histoire et journaliste à la pige. Auteure et illustratrice de plus d'une soixantaine d'ouvrages pour la jeunesse, ses illustrations ont été exposées dans plusieurs galeries d'art, dont le Coin des arts de l'Université Concordia, la Galerie12 du Centre Culturel Aberdeen, à Moncton, le Musée acadien et la Galerie d'art de l'Université de Moncton. Les treize illustrations réalisées pour l'album Dis 10 dinosaures (Gaétane Pinet, Éditions Bouton d'or Acadie, 2013) font partie des acquisitions d'ouvres d'art de l'Association régionale de la communauté francophone de Saint-Jean, Nouveau-Brunswick (ARCf). Elle travaille actuellement à l'illustration de textes, tout en étant réviseure stylistique de manuscrits et auteure conseil en littérature.
Quelle influence le Nouveau-Brunswick a-t-il eu sur votre œuvre?
L'histoire acadienne, la culture, la langue, la faune et la flore, mes enfants et leurs amis, tout a inspiré mes livres, et il y a tant encore à dire.
Quel est votre livre néo-brunswickois préféré? Pour quelle(s) raison(s)?
J'ai une prédilection pour les auteurs qui sont aussi les illustrateurs de leurs livres, pour ceux qui ont plus d'une corde à leur arc, soit le théâtre, le dessin animé, la musique et qui ont un certain sens de l'humour. Ces gens ont un regard très personnel sur le monde qui les entoure. Ce sont des artistes complets. Au Nouveau-Brunswick, les quatre albums Pépère Goguen de Jean Péronnet remportent la cote selon moi. Le souci du détail, la bonhommie, le sens inné de la famille et la joie de vivre qu'on y trouve en font des incontournables de la littérature jeunesse d'ici. En littérature pour adultes, en incluant le recueil de poésie de Calixte Duguay, Les stigmates du silence, mon choix porte sur les textes des poètes acadiens de la première génération : Guy Arsenault, Raymond LeBlanc, Herménégilde Chiasson, Dyane Léger, dont les nombreuses lectures publiques ont laissé une marque indélébile dans le courant contestataire et revendicateur des années 70-80. Leur prise de parole a ouvert la voie à tout ce qui suit. Quant au roman, celui d'Huguette Légaré, La conversation entre hommes, est remarquable par sa façon unique et particulière de parler d'un état d'être « étrangère » aux hommes, ou parmi les hommes, tel que je l'ai moi-même expérimenté en venant vivre au Nouveau-Brunswick, comme nulle part ailleurs.
Selon vous, quel est le point culminant de votre carrière jusqu'à présent?
Le point culminant de ma carrière jusqu'à présent a été l'année 1998-1999, période durant laquelle j'avais écrit un roman pour la jeunesse, Gribouillis barbares, publié aux Éditions Bouton d'or Acadie, et réalisé six albums pour les tout-petits, à la demande des Éditions d'Acadie et de la Fondation d'éducation des provinces atlantiques. Pouvoir écrire et illustrer à plein temps, tout en étant rémunérée par l'éditeur, quel bonheur! Et ça roulait! Ce travail m'a valu d'être nommée finaliste aux Prix Éloizes - artiste de l'année en littérature. La soirée organisée pour la remise des prix, qui a eu lieu au Théâtre Capitol de Moncton, a été tout simplement mémorable.
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Prix littéraires |
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| Finaliste - Prix littéraire Hackmatack – Le choix des jeunes - 2004 | En reconnaissance de: Annie a deux mamans |
| Livre primé au Conseil canadien d’évaluation des jouets – Livres merveilleux - 2002 | En reconnaissance de: Une journée à la mer |
| Finaliste - Prix littéraire Hackmatack – Le choix des jeunes - 2002 | En reconnaissance de: Gribouillis barbares |
| Finaliste - Prix Éloizes de l’Association acadienne des artistes professionnel.le.s du Nouveau-Brunswick - 1999 | |
| Mention spéciale, Prix France-Acadie - 1990 | En reconnaissance de: Une promenade en girafe |
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Titre en vedette |
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Gribouillis barbares (2002) |
Extrait: - AAAAARRRRG ! Madame Privé a crié si fort que je ne serais pas surpris qu'on l'ait entendue de l'autre côté de la Baie de Shédiac. Un cri de 12 kilomètres, c'est puissant ! Toutes, mais absolument toutes ses roches ont été peintes en tire-la-langue de couleur écarlate ! Benoît pouffe de rire. - Oh que ça clash ! dit tante Emma amusée. - Quelle horreur ! fait Marie Paris, les yeux écarquillés. Papa s'anime : - Moi, je trouve ça plutôt artistique. Y a du mouvement, de la bonne humeur... - Vous vous moquez de moi ! s'exclame Madame Privé en roulant ses gros yeux. |
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Source(s): Auteure
