Mary Grannan
Catégories: Auteures (femmes) - Auteur.e.s anglophones - Auteur.e.s littérature jeunesse - Vallée du Fleuve Saint-Jean
Source: Irish Canadian Cultural Association of New Brunswick (ICCANB)
Biographie
Mary Grannan est une des écrivaines canadiennes pour enfants qui a connu le plus grand succès. Née à Fredericton (N.-B.) le 11 février 1900, elle était la deuxième des trois enfants de William Peter Grannan et Catherine Haney. Elle a vécu avec ses parents et ses deux sœurs dans une maison qui existe encore sur la rue Brunswick.
Adulte, Mary entreprend une carrière d'enseignante dans les écoles de Minto et Devon. Son esprit vif et sa fascination pour le monde qui l'entoure lui servent à créer des histoires humoristiques dont elle régale ses amis, sa famille et ses élèves. Son style d'enseignement divertissant et son plaisir à raconter des histoires la font connaître. En 1935, la radio de CFNB de Fredericton presse Mary pour qu'elle commence à raconter ses histoires sur les ondes. Ses émissions, intitulées Just Mary et Maggie Muggins, connaissent un succès immédiat et mènent à un contrat avec la chaîne radiophonique de CBC. Mary déménage à Toronto (Ontario) en 1939 où elle dirige la programmation pour enfants pour la société CBC et où elle est la vedette de l'émission nationale radiodiffusée pour les enfants. En 1954, les aventures de la rousse Maggie Muggins et de son ami M. McGarrity prenaient de plus en plus d’ampleur et de vie grâce à la croissance mondiale de la télévision.
Mary a continué à travailler pour la société CBC, tant à la radio qu'à la télévision, jusqu'à sa retraite en 1962. À ce moment-là, elle a déjà publié trente livres pour enfants et écrit plus de quatre mille scénarios pour des émissions destinées aux enfants. Ses livres ont connu une grande renommée et un succès international. Ils ont été publiés au Canada, aux États Unis et en Angleterre. En plus de Maggie Muggins, ses productions comprennent The Children’s Scrapbook, The Land of Supposing, Sonnie and Susie, Kim and Katy, Jubilee Road, Digger Jones, Summer Days with Don and Debbie, Karen Discovers America et, bien sûr, Just Mary - une des séries les plus populaires de tous les temps.
Mary Grannan décède, à Fredericton (Nouveau Brunswick), le 3 janvier 1975.
Quelle influence le Nouveau-Brunswick a-t-il eu sur votre œuvre?
Mary, au sujet de l’enseignement à la Devon Superior School dans la ville de Devon :
À l'école, on avait toujours les prières, puis l'arithmétique. Quand j'ai commencé à enseigner, j'ai décidé de faire les prières, puis de raconter une histoire avant de faire l'arithmétique. J'ai pensé que cela égaierait la journée. Je lisais aux enfants des histoires que je trouvais dans les livres disponibles, mais il n'y en avait pas assez.
J'ai donc décidé d'écrire les miennes. J'ai demandé aux élèves quels sujets ils aimeraient et pour éviter qu'ils disent la même chose que les autres, je leur ai demandé de venir me les murmurer à l'oreille.
J'ai aussi utilisé des expériences de ma propre enfance, mon imagination et les incidents de la vie quotidienne. Un grand nombre de mes histoires sont inspirées des élèves, et aussi des adultes.
Hume, Margaret Anne, et Gwendolyn Davies. Just Mary : the life of Mary Evelyn Grannan. Toronto: Dundurn Group, 2006, p. 40.
[traduction]
Prix littéraires |
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Membre honoraire de l’International Mark Twain Society - 1951 | |
Valeur éducative exceptionnelle et la qualité de sa production radiophonique par l’Institute for Education by Radio à Ohio State University. - 1950 | En reconnaissance de: Maggie Muggins |
Beaver Award, pour service distingué dans le domaine de la radio au Canada, de Canadian Broadcasting Corporation. - 1947 |
Titre en vedette |
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Just Mary Stories (1950) |
Extrait: I don’t believe this story myself but there are thousands who do. Mrs. Pepperpot, who lives in the white house at the edge of the pine grove, believes. She says she saw it all with her own eyes. Grandmother Wiffletree says it’s true, because she knew old Polly Petticoat well. And Mr. Jellybean, who keeps the candy shop in the lane, gets very angry at anyone who says it never happened. He says old Polly bought peppermint drops from him every day of the week except Saturday. On Saturday she bought cinnamon sticks. Well, in spite of Mrs. Pepperpot, Grandmother Whiffletree and Mr. Jellybean, I still don’t believe its old Polly Petticoat’s petticoats that give the rainbow its colours. I wonder if you will….I’ll tell you what I know and see. From: "The Silliest Tale Ever Told" |
Trouvez cet auteur dans le catalogue des bibliothèques publiques du Nouveau-Brunswick.
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