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Wayne  Curtis
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Biographie

Wayne Curtis est né près de Blackville, au Nouveau Brunswick, en 1943. Il a fréquenté l’école locale et il a fait des études en anglais à St. Thomas University. Il a commencé à faire de la prose à la fin des années 1960. Son œuvre a été décrite dans Books in Canada comme étant « agréable à lire, car aucun détail n’échappe à son regard perspicace. » Il a reçu le prix David Adams Richards pour les nouvelles et le prix George Woodcock ainsi que des subventions de types A et B du Conseil des arts du Nouveau Brunswick et du Conseil des Arts du Canada. Il a contribué à plusieurs journaux, dont le National Post et The Globe and Mail, ainsi qu’à des magazines commerciaux; Quill and Quire, Outdoor Canada, The Fly Fisherman (États-Unis), Atlantic Insight, The Atlantic Advocate et The Atlantic Salmon Journal. Ses récits ont été publiés dans des revues littéraires; The Fiddlehead, The Cormorant, Pottersfield Portfolio, Nashwaak Review, Antigonish Review, Origins Literary Journal, New Brunswick Reader, New Maritimes, et dans l’anthologie Atlantica. Ses nouvelles ont été adaptées pour la radio et la télévision de langue anglaise de Radio Canada. Au printemps 2005, M. Curtis a reçu un doctorat honorifique en lettres de St. Thomas University. Il a habité dans le Sud de l’Ontario, au Yukon et à Cuba. Il partage actuellement son temps entre la région de la rivière Miramichi et Fredericton, au Nouveau Brunswick.



Quelle influence le Nouveau-Brunswick a-t-il eu sur votre œuvre?

Je suis imprégné des paysages du Nouveau-Brunswick, et mes écrits montrent à quel point la région fait partie de moi et vice-versa. En vérité, je suis un artiste du paysage et, selon David Adams Richards, le meilleur au Canada. Je sens que nous faisons partie intégrante du paysage et, à titre de gens de la campagne, ce paysage devient une part de notre âme. Je crois qu’en cette époque de réalité virtuelle et d’histoires frivoles et éloignées des réalités concrètes qui proviennent du monde urbain de nos téléphones cellulaires, quelqu’un doit exprimer les réels sentiments des gens de la terre, et, au Nouveau-Brunswick, je suis cet homme.

Selon vous, quel est le point culminant de votre carrière jusqu'à présent?

Je considère mon diplôme honorifique de St. Thomas University comme le point culminant de ma carrière à ce jour.













Prix littéraires

Doctorat honorifique, St. Thomas University - 2005
Subventions à la création du Conseil des arts du Nouveau-Brunswick, catégorie « B »
Subventions à la création du Conseil des arts du Nouveau-Brunswick, catégorie « A » 
Écrivain en résidence à la Berton House, Dawson City, Yukon
George Woodcock Award
David Adams Richards Prize, pour écriture de nouvelles

Titre en vedette

 
Wild Apples: Field Notes from a River Farm
(2006)
Extrait:

Everyone knew the brooks had a life of their own: the smells, tastes, and sounds were an extension of their very existence, and our lifeblood. These were the badlands where spider webs stretched between rushes like miniature hammocks from trees, where globs of frog spawn lay on the surface in patches of transparent salted jelly studded with little wiggly eyes, and where polliwogs scampered to rile the rose-hip leafed bottom. This was where the willow, juniper, and black alder grew, and the tiger lily and the lupine took root, blossomed, matured in many different directions because of the freedom they had beyond the perimeters of the cultivated land.


These were plants that had to be trashed before their ungoverned nature crept into the sowing and spread like mysticism, and with perhaps a little trickery, unnoticed, until the farm had returned to the wilds once more, the labour of generations overtaken by the rushes of bad seed.


Wild Apples, "Mowing the Brooks" (p. 52)


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