Government of New Brunswick

Oliver  Goldsmith
Catégories: Auteurs (hommes)Auteur.e.s anglophonesPoètesCÔte de Fundy


Biographie

Oliver Goldsmith, auteur de The Rising Village, a une place historique dans les lettres canadiennes en tant que premier poète canadien-anglais de naissance à publier un volume de poésie.

Né le 6 juillet 1794 à St. Andrews, au Nouveau-Brunswick, neuvième fils des loyalistes Henry et Mary (Mason Goldsmith) et petit-neveu du fameux poète irlandais Oliver Goldsmith, sa famille déménage à Halifax, en Nouvelle-Écosse, lorsqu'il est enfant. Là-bas, Oliver Goldsmith s'implique dans le Garrison Amateur Theatre depuis son ouverture en 1822. Il compose une allocution dans les distiques héroïques pour l'occasion; bien que l'allocution soit rejetée, il marque le début de sa brève carrière littéraire.

Pour répondre au poème de son grand-oncle, The Deserted Village (1770), et en faire une suite, son poème The Rising Village établit un contraste entre la vie décadente de l'Ancien Monde en décrivant dans ses poèmes les luttes des colons loyalistes dans ce que sont aujourd'hui les provinces Maritimes, et l'essor de la vie dans les villages coloniaux. Le poème The Rising Village est publié pour la première fois en 1825, puis réédité par John McMillan de Saint-Jean (N.-B.) en 1834. Cependant, le poète du Nouveau-Brunswick Fred Cogswell constate que ses œuvres ultérieures sont « médiocres et font que le lecteur n'a aucun regret à voir Goldsmith se retirer du monde de la poésie ».

Oliver Goldsmith entre au Commissariat Department de l'Armée britannique en 1810 et passe presque le restant de ses jours dans ce service. En 1833, il est muté à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, où il devient un membre actif du Mechanics' Institute et de l'Albion Masonic Lodge. En 1844, il obtient une promotion et déménage pour occuper un nouveau poste dans une nouvelle colonie britannique et station navale basée à Hong Kong. Depuis cet endroit, il envoie fréquemment des cadeaux (devises chinoises, objets et des articles divers) au Mechanics' Institute qui les met en exposition. Ces objets, ainsi que sa poésie et une autobiographie découverte à sa mort, représentent l'héritage qu'il laisse au Musée du Nouveau-Brunswick.

Oliver Goldsmith souffre d'un épuisement par la chaleur en 1847, forcé d'abandonner son poste à Hong Kong et de retourner en Angleterre. Il est ensuite en mesure de servir à Terre-Neuve et à Corfou, atteignant le poste de sous-commissaire général avant son départ à la retraite en 1855. Oliver Goldsmith occupe sa retraite en compagnie de sa sœur survivante à Liverpool, en Angleterre, où il meurt le 23 juin 1861. Son autobiographie est éditée par W.E. Myatt et publiée en 1943.



Quelle influence le Nouveau-Brunswick a-t-il eu sur votre œuvre?

Autobiographie : « Encouragé par des amis, j'ai écrit un poème intitulé The Rising Village… Le célèbre auteur du poème The Deserted Village [son grand-oncle] avait pitoyablement décrit l'angoisse de ses compatriotes, forcés, pour diverses raisons, de quitter leurs plaines natales… et de chercher refuge dans des régions peu connues à l'époque… Par conséquent, je me suis efforcé de décrire les souffrances qu'ils ont connues sur une nouvelle terre sans culture, les difficultés qu'ils ont surmontées, l'essor et les progrès d'un village, ainsi que les perspectives qui promettaient le bonheur à ses futurs possesseurs ».


Goldsmith, Oliver. Autobiography of Oliver Goldsmith. Toronto: Ryerson Press, 1943.

[Traduction]


Titre en vedette

 
The Rising Village, with Other Poems
(1834)
Extrait:

What noble courage must their hearts have fired,
How great the ardour which their souls inspired,
Who leaving far behind their native plain,
Have sought a home beyond the Western main;
And braved the perils of the stormy seas,
In search of wealth, of freedom, and of ease!
Oh! None can tell but they who sadly share
The bosom's anguish, and its wild despair,
What dire distress awaits the hardy bands,
That venture first on bleak and desert lands.
How great the pain, the danger, and the toil,
Which mark the first rude culture of the soil.
When, looking round, the lonely settler sees
His home amid a wilderness of trees:
How sinks his heart in those deep solitudes,
Where not a voice upon his ear intrudes;
Where solemn silence all the waste pervades,
Heightening the horror of its gloomy shades;
Save where the sturdy woodman' s strokes resound,
That strew the fallen forest on the ground.
See! From their heights the lofty pines descend,
And crackling, down their pond'rous lengths extend.
Soon from their boughs the curling flames arise,
Mount into the air, and redden all the skies;
And, where the forest once its foliage spread
The golden corn triumphant waves its head.


Trouvez cet auteur dans le catalogue des bibliothèques publiques du Nouveau-Brunswick.


Source(s):

  • Canadian Poetry Press. « The Rising Village. » http://www.uwo.ca/english/canadianpoetry/longpoems/Rising_Village/index.htm
  • Musée du Nouveau-Brunswick. « Biographie. » http://website.nbm-mnb.ca/wow/online/fr_mechanics_institute-asia-oliver-goldsmith.asp
  • Encyclopedia of World Biography. « Oliver Goldsmith. » http://www.encyclopedia.com/doc/1G2-3404702543.html
  • Cogswell, Frederick, Marguerite Maillet et Nancy Miller Chénier. New Brunswick Authors/Écrivains du Nouveau-Brunswick. Ottawa : Bibliothèque nationale du Canada, 1984.